Investissement climatique

Urgence

Le réchauffement climatique est le plus grand défi à relever pour l’humanité. L’augmentation du niveau des mers provoquera le déplacement de millions de personnes, et les conséquences économiques seront catastrophiques si rien n’est fait. Nous ne pouvons pas laisser aux générations futures la responsabilité de sauver la planète : nous devons agir maintenant.

Pour 84 % des investisseurs, le réchauffement climatique sera une thématique centrale de leurs portefeuilles d’ici 2023

En deux ans, le réchauffement climatique a pris de plus en plus d’importance dans les politiques d’investissement des investisseurs.

C’est une augmentation considérable par rapport à il y a seulement deux ans, puisque ce chiffre n’était que de 33 %.

Cette évolution majeure montre que les investisseurs acceptent aujourd’hui les arguments en faveur d’une action mondiale pour empêcher l’accélération catastrophique du réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique devient de plus en plus un élément clé des politiques d’investissement

Le réchauffement climatique devient de plus en plus un élément clé des politiques d’investissement

Il se peut que le total ne fasse pas 100 % à cause des arrondis​
Source: 2022 Robeco Global Climate Survey

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L’avenir de l’humanité et même de toute la vie sur Terre dépend maintenant de nous

Le réchauffement climatique est un sujet qui inquiète de plus en plus, surtout les personnes qui sont en première ligne. Rien que ces dernières années, nous avons connu des incendies incontrôlables en Australie, des ouragans dévastateurs aux États-Unis et des inondations dans le monde entier. Des milliers de personnes ont péri, perdu leur maison ou été déplacées.

Ces phénomènes ont suscité des commentaires qui resteront dans nos mémoires, de la part de personnes qui ont parfois consacré leur vie ou leur carrière à tenter de le lutter contre le réchauffement climatique. Car si ce sont les politiciens qui détiennent véritablement le pouvoir de mettre en œuvre des mesures contre le réchauffement climatique, d’autres personnes peuvent être tout aussi influentes.

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C’est le cas de David Attenborough. À 94 ans, le naturaliste et homme de médias britannique a consacré soixante-dix ans de sa vie à faire l’éloge de la vie sur Terre et à insister sur sa fragilité, dans son émission culte « Life on Earth ». Son documentaire poignant « Une vie sur notre planète » montre comment les êtres humains ont provoqué d’immenses dégâts, et tire la sonnette d’alarme : l’humanité n’a plus de temps à perdre, elle doit agir maintenant.
« Jamais auparavant nous n’avions eu autant conscience de ce que nous faisons à la planète, et jamais auparavant nous n’avions eu le pouvoir de faire quelque chose pour y remédier… L’avenir de l’humanité et même de toute la vie sur Terre dépend aujourd’hui de nous. »

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Sur les dix années les plus chaudes que nous ayons connues, neuf se sont produites après 2010, ce qui signifie que plus personne ne peut ignorer les effets du réchauffement climatique. Selon l’ancien président des États-Unis Barack Obama :
« Nous sommes la première génération à ressentir les effets du réchauffement climatique et la dernière à pouvoir encore faire quelque chose. »

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Il s’agit d’un défi mais aussi d’une chance à saisir, a souligné le président Joe Biden au moment de ramener les États-Unis dans l’Accord de Paris, en janvier 2021. Si elles sont adoptées par le Congrès, ses politiques prévoient d’investir 2 200 milliards dans la lutte contre le réchauffement planétaire :
« Le changement climatique est une menace existentielle pour l’humanité. Si l’on ne fait rien, la planète va littéralement rôtir. Ce n’est pas une métaphore, c’est la réalité. Et nous avons une obligation morale d’agir. »
« Cela va également créer des millions d’emplois. Mais nous ne devons pas prendre à la légère l’impact que cela aura sur la façon dont nous allons effectuer notre transition pour y parvenir. Je pense qu’il s’agit là d’une chance immense, une chance immense de créer de très bons emplois. »

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Tout le monde ou presque s’accorde à dire que la décarbonation est le maître mot pour empêcher les gaz à effet de serre d’entrer dans l'atmosphère. Cela nécessite une coopération internationale et des traités mondiaux afin de s’accorder de façon universelle (et non unilatérale) sur la décarbonation des industries de la vie quotidienne, telles que les énergies fossiles. Le besoin urgent de passer de la parole aux actes a été rappelé par la chancelière allemande Angela Merkel :
« C’est maintenant que nous devons nous mettre d’accord sur un mécanisme de vérification contraignant en droit international pour que ce siècle puisse être appelé de manière crédible le siècle de la décarbonation. »

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Chez Robeco, nous pensons que nous faisons également partie de la solution et investissons dans des entreprises qui font la différence. Notre CEO Karin van Baardwijk est affirmatif à ce sujet, il s’agit de la première de nos priorités :
« Les rapports scientifiques sur le réchauffement climatique et les émissions de carbone montrent clairement que la société doit agir maintenant. « Nous ne pouvons résoudre à nous seuls les grands problèmes que sont le réchauffement climatique et la disparition rapide de la biodiversité.
« Ce que nous pouvons faire, en revanche, c’est de montrer l’exemple dans l’ensemble du secteur, travailler avec d’autres institutions financières (gérants d’actifs, par exemple) et les encourager à nous emboîter le pas. Nous avons fixé cette ambition car nous sommes convaincus qu’investir ne consiste pas seulement à créer de la richesse : il s’agit aussi de contribuer au bien-être. »

L’investissement climatique n’est pas qu’une simple mode

Lucian Peppelenbos (stratégiste climat) et Carola van Lamoen (responsable de l’investissement durable) examinent le réchauffement climatique et l’investissement climatique sous tous les angles. Écoutez la bande-annonce ou l’intégralité du podcast (25 minutes).

Sommes-nous sur la bonne voie ?

Les gouvernements ont pris conscience qu’il est urgent de s’attaquer au réchauffement climatique. Mais nous ne sommes pas près d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, à moins d’agir de toute urgence – et c’est là que les initiatives d’investisseurs peuvent aider.

Le graphique qui résume tout

Ce graphique du GIEC synthétise les 90 scénarios qui sous-tendent les trajectoires d’émissions de CO2 compatibles avec un réchauffement climatique inférieur à 1,5 °C dans les décennies à venir. Chaque scénario tient compte de différentes hypothèses en termes de mesures d’atténuation, de progrès technologiques, de priorités politiques, de préférences sociétales et de développement économique. Les scénarios qui se situent dans la zone rose atteignent l’objectif de 1,5 °C aux alentours de 2050, avec peu ou pas de dépassement. Dans les scénarios en gris, les dépassements de température sont plus importants, et l’objectif de 1,5 °C est atteint vers 2100.

Total des émissions mondiales nettes de CO₂

Total des émissions mondiales nettes de CO₂

Source : GIEC, octobre 2018, Rapport spécial n °15

Les trajectoires qui limitent le réchauffement à 1,5 °C se caractérisent toutes par une réduction à zéro des émissions nettes de CO2, un abandon progressif du charbon d’ici 2050 et une augmentation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables.

Le graphique présente aussi quatre exemples de trajectoires modélisées. La trajectoire P1 est la plus radicale : les émissions déclinent rapidement jusqu’à devenir nulles, grâce à une baisse rapide de la demande de produits à forte intensité carbone.

La trajectoire P2 atteint l’objectif de réduction des émissions d’une façon qui maximise les contributions aux ODD. Comme P1, il s’agit d’une trajectoire ambitieuse en matière d’évolution des habitudes de consommation.

La trajectoire P3 est une sorte de scénario intermédiaire, caractérisé par une modification limitée des tendances socio-économiques et un recours accru aux techniques de réduction du carbone, telles que la bioénergie avec captage et stockage du dioxyde de carbone. P4 est la plus risquée des quatre trajectoires : plus lente à se concrétiser, elle est sujette aux dépassements et nécessite par conséquent d’importantes mesures de compensation pour parvenir à l’objectif de réduction des émissions.

Le GIEC avertit que nous ne sommes pas en bonne voie pour limiter le réchauffement climatique malgré les outils et le savoir-faire à disposition

Nous ne sommes pas en bonne voie pour lutter contre le réchauffement planétaire, mais nous savons ce qu'il faut faire. Avec le bon leadership, le monde peut encore atténuer les effets les plus dévastateurs du changement climatique. C'est le principal message qui ressort du rapport récemment publié par le GIEC, le groupe d'experts en science du climat de l'ONU.

Le GIEC avertit que nous ne sommes pas en bonne voie pour limiter le réchauffement climatique malgré les outils et le savoir-faire à disposition

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