Climate investing

Opportunité

Des incendies de forêt à la fonte des glaciers, le réchauffement climatique semble parfois insurmontable. Mais de l’adversité naissent aussi des opportunités. Nous pouvons investir dans les entreprises qui font partie de la solution, qu’il s’agisse d’énergies renouvelables ou de technologies intelligentes.

66%

des investisseurs dans le monde déclarent qu’ils concentreront leurs processus de décarbonation sur les actions mondiales. Les actions domestiques, la dette d’entreprise et les marchés privés devraient également être concernés par la décarbonation d’ici un ou deux ans.

57%

des investisseurs estiment que les actifs réels doivent être décarbonés en priorité. Cela fait sens puisque, l’éclairage, le chauffage et la climatisation des bâtiments génèrent des émissions de carbone directes et indirectes.

Dans les deux prochaines années, les actions et les actifs réels seront au centre des programmes de décarbonation

Dans les deux prochaines années, les actions et les actifs réels seront au centre des programmes de décarbonation

Les investisseurs confirment que les actions mondiales et domestiques seront les cibles privilégiées de leurs efforts de décarbonation d’ici un à deux ans.

Cette préférence pour les actifs réels se vérifie également dans le domaine de la biodiversité. La principale différence étant que les marchés privés et la dette d’entreprise constituent le troisième choix après les actions mondiales et les actions domestiques.

Globalement, les investisseurs utilisent une approche de plus en plus holistique en matière de décarbonation, car ils s’attendent à utiliser une plus grande variété de classes d’actifs pour mettre en œuvre la décarbonation à l’avenir.

L’investissement climatique n’est pas qu’une simple mode

Lucian Peppelenbos (stratégiste climat) et Carola van Lamoen (responsable de l’investissement durable) examinent le réchauffement climatique et l’investissement climatique sous tous les angles. Écoutez la bande-annonce ou l’intégralité du podcast (25 minutes).

Les gagnants et les perdants de la transition énergétique

Pour une entreprise, mettre la clef sous la porte est l’une des épreuves les plus difficiles à vivre. De même que le transport à cheval a été remplacé par le train, et le film argentique par la photo numérique, les entreprises qui ne prennent pas le réchauffement climatique au sérieux ont peu de chances de survivre.

Atteindre l’objectif zéro émissions nettes d’ici 2050 nécessite de décarboner à grande échelle, ce qui passera par le remplacement des centrales à charbon par des fermes éoliennes et l’électrification des véhicules, jusqu’à l’isolation de tous les bâtiments et une agriculture plus efficiente.

Beaucoup d’entreprises y gagneront, en particulier celles qui proposent des solutions technologiques au réchauffement climatique, dans les secteurs tels que les infrastructures d’énergie renouvelable, les systèmes de captage du carbone et les techniques de recyclage.

In fine, cela suppose de passer à une économie circulaire afin de réduire les processus de fabrication qui émettent du carbone.

Il y a aura aussi des perdants, parmi lesquels les entreprises qui n’adopteront pas assez vite des business models bas carbone dans la décennie à venir. À mesure que la réglementation durcira et que les goûts des consommateurs évolueront en faveur de produits plus écologiques, ces sociétés finiront par être celles qui continuent de vendre des chevaux alors que le chemin de fer est arrivé.

Un maître mot : la décarbonation

Distinguer les gagnants des perdants est le travail de tout gérant d’actifs qui prend la performance au sérieux. Une manière de procéder consiste à déterminer comment une entreprise parvient à décarboner son business model, à l’aide d’indicateurs qui mesurent les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie de chauffage et les déchets produits durant le processus de production.

Par exemple, de nombreux constructeurs automobiles ont d’ores et déjà annoncé leur ambition de proposer une gamme 100 % électrique d’ici 2030, afin de ne pas être pris de court lorsque les gouvernements finiront par interdire les véhicules diesel et essence. Ces constructeurs se démarqueront, tandis que ceux qui continueront de proposer des moteurs à combustion interne dans dix ans seront probablement ignorés des investisseurs.

Le cas de l’aviation est différent. Les avions électriques ne sont pas possibles à l’heure actuelle, car une batterie fournissant l’énergie nécessaire au décollage serait trois fois plus lourde qu’un avion de ligne moderne. Aujourd’hui, les constructeurs remplacent les avions quadrimoteurs par des biréacteurs moins gourmands, et nombre d’entre eux ont annoncé qu’ils allaient supprimer de leur flotte les mythiques Boeing 747 « jumbo-jet ».

Pour l’industrie de l’énergie, c’est également une autre histoire, car le monde continuera de dépendre du pétrole et du gaz pendant de nombreuses années. Cela signifie que les gagnants dans ce secteur seront probablement ceux qui font évoluer leur business model vers l’éolien et le solaire, en prévision de la fin du pétrole et du gaz.

Hydrogène : entre espoir et effet de mode

La décarbonation des économies nationales est au cœur des plans gouvernementaux. Mais il existe un fossé important entre le potentiel de l’hydrogène et son adoption et utilisation dans les secteurs d’activité. Dans le transport routier, des options plus économiques et plus durables existent déjà.

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Des certificats verts aux obligations climat, nous sommes des pionniers

En période de grands changements, il faut pouvoir compter sur les personnes qui ont non seulement la durabilité à cœur, mais aussi un long historique de performances en la matière.

En tant que pionnier de l’investissement durable, Robeco est à la pointe des solutions de durabilité depuis le milieu des années 1990, époque à laquelle le mouvement écologique a commencé à prendre de l’ampleur. Notre détermination à créer des produits d’investissement capables de changer les choses est aujourd’hui intacte.

Petit retour sur les grandes avancées auxquelles nous avons contribué :

  • 1994 : Robeco lance le premier produit d’investissement durable au monde, baptisé « Groencertificaten » (certificats verts), destiné aux investisseurs particuliers aux Pays-Bas.

  • 1999 : lancement du « DuurzaamAandelen » (actions durables), le premier fonds d’investissement durable dédié en Europe.

  • 2005 : début de nos programmes d’engagement, avec la création d’une équipe d’actionnariat actif ad hoc chargée de voter aux assemblées générales d’actionnaires et de discuter avec les entreprises de l’amélioration de leurs politiques ESG.

  • 2010 : les critères ESG sont systématiquement intégrés dans les décisions d’investissement, et aujourd’hui, nous sommes le seul grand gérant d’actifs au monde à utiliser les principes de durabilité dans l’ensemble de nos stratégies actions fondamentales, obligations et quantitatives.
    Années 2010 : nous innovons encore avec le lancement de nos stratégies d’impact investing qui ciblent, entre autres, les énergies renouvelables et les Objectifs de développement durable, notamment l’ODD 13 relatif à l’action climatique.

  • 2020 : Robeco lance les premiers fonds mondiaux d’obligations climat, en investissant dans des entreprises qui contribuent directement à la lutte contre le réchauffement climatique. Le fonds Climate Global Credits investit dans les obligations d’entreprise, tandis que le Climate Global Bonds cible aussi bien les crédits que les obligations d’État.


Toutes ces évolutions s’appuient sur des politiques rigoureuses basées sur notre volonté de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Parallèlement au lancement de ses fonds climat, Robeco s’est également engagé à atteindre la neutralité carbone dans tous ses actifs sous gestion d’ici à 2050.

À l’avenir, nous allons continuer d’innover, en particulier dans les domaines liés au réchauffement climatique, aux obligations vertes et aux ODD.

En raison précisément de ces problèmes de stockage et de transport, la plupart des fournisseurs d’énergie et des industries utilisent les pipelines de gaz naturel existants pour transporter les gaz nécessaires à la production d’hydrogène gris vers les installations fixes sur site. Source du graphique : Inside EVs, https://insideevs.com/news/326333/hydrogen-versus-electric-cars-video

Investissement climatique

Investir dans l’obligataire pour maintenir la hausse de la température mondiale en dessous de 2 °C.

Robeco a lancé son premier portefeuille d'investissement durable il y a plus de 20 ans. Qu'il s'agisse de nos solutions obligataires ou de nos solutions actions ciblant les effets à long terme du réchauffement climatique, nous sommes aussi aujourd'hui à l’avant-garde de l'investissement climatique. En approfondissant nos recherches pour mieux comprendre les dynamiques en place et leur incidence, notre approche globale de la durabilité permet de prendre des décisions d'investissement plus éclairées qui prennent aussi soin du monde dans lequel nous vivons.

Investissement climatique

Comment la réglementation favorise-t-elle l’investissement durable

Les activités d’investissement ont toujours fait l’objet de réglementations, afin de protéger les investisseurs finaux et de maintenir des normes dans une industrie pesant des milliards de milliards de dollars. La nouveauté, c’est que l’engagement en faveur de l’investissement durable s’est nettement accru, impulsé par les grandes évolutions réglementaires dans l’Union européenne.

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