Robeco Global SDG Credits FH EUR

Sélectionner des entreprises qui favorisent la réalisation des ODD tout en visant une surperformance sur l'ensemble du cycle de crédit

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  • Type de fonds
    Obligations
  • ISIN
    LU2055796564
  • Bloomberg
    ROGSCFE LX
Type de fonds
Obligations
ISIN
LU2055796564
Bloomberg
ROGSCFE LX
Indice
Bloomberg Global Aggregate Corporates Index
Information de Durabilité
Article 8
Morningstar
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Commentaire
Aperçu Performance & frais Portefeuille Durabilité Commentaire Documents

Évolution des marchés

Par
Les marchés ont bénéficié d'une trêve commerciale prolongée entre les USA et la Chine, de données solides et de bénéfices convenables favorisant les actifs à risque. Les menaces initiales de tarifs douaniers de D. Trump ont déclenché une aversion au risque, mais des réunions ultérieures avec le président Xi ont abouti à une nouvelle trêve et à des mesures réduites. Les actions ont terminé en hausse (+2,3 % pour le S&P 500), soit un 6e gain mensuel consécutif et les actions japonaises ont rebondi après la nomination de Sanae Takaichi au poste de Premier ministre. Les taux se sont redressés en même temps que le risque. Fin octobre, la Fed a réduit son taux directeur de 25 pb, mais signalé qu'une autre baisse en décembre n'était pas assurée, laissant le taux des bons du Trésor à 10 ans à 4,08 %, son plus bas niveau depuis plus d'un an. La BCE et la Banque du Japon ont laissé leur politique inchangée. Les marchés du crédit ont bien résisté. Les inquiétudes quant au crédit privé et aux banques régionales ont pesé sur les valeurs financières, mais les fondamentaux et les flux de capitaux ont maintenu les spreads mondiaux à un niveau globalement stable. En fin de mois, la forte émission d'obligations jumbo de type hyperscaler a accentué la pression sur les spreads de crédit, en particulier aux États-Unis. Les métaux précieux ont poursuivi leur rally, l'or dépassant les 4 000 dollars l'once et l'argent enregistrant un 6e gain mensuel consécutif.

Attribution de performance

Par
Sur la base des cours, le fonds a affiché une performance de 0,38%. L'indice Bloomberg Global Aggregate Corporate Bond a gagné 0,41 % en octobre (couvert en EUR). Les spreads IG américains se sont élargis de 5 pb, tandis que ceux de l'Europe se sont resserrés de 2 pb, pour atteindre resp. 78 et 76 pb. Les taux des obligations d'État ont reculé : le bon du Trésor US à 10 ans a cédé 7 pb, à 4,08 %, et le Bund à 10 ans 8 pb, à 2,63 %. Les performances totales ont été tirées par la baisse des taux souverains sous-jacents, tandis que les écarts de performance du crédit ont été légèrement négatifs ce mois-ci. La performance du portefeuille est globalement en ligne avec celle de son indice de référence avant frais. L'impact du beta a été négligeable, car nous avons maintenu une position presque neutre tout au long du mois. La sélection des émetteurs a été très profitable, l'IG européen ayant nettement surperformé son homologue US, de sorte que l'essentiel de l'effet de sélection provient de notre allocation régionale. Ceci a été largement gommé par une contribution négative de la duration, des devises et d'autres facteurs non liés au crédit.

Prévisions du gérant

  • Matthew Jackson
    Matthew Jackson
  • Daniel Ender
    Daniel Ender
  • Evert Giesen
    Evert Giesen
  • Joost Breeuwsma
    Joost Breeuwsma
Les marchés du crédit restent dans une douce torpeur : les spreads se maintiennent proches des niveaux tendus du cycle et l'appétit pour le risque se maintient alors même que la croissance ralentit et que les risques d'inflation persistent. La solidité des facteurs techniques et la disparition du souvenir de pertes incitent les investisseurs à rester acheteurs, alors que les valorisations ne laissent aucune marge d'erreur. Aux États-Unis, le crédit résiste à la dégradation des fondamentaux : le ralentissement de la demande de main-d'œuvre, la pression sur les marges et l'ingérence politique concernant la Fed risquent de relancer l'inflation au sein d'une économie en perte de vitesse. La répercussion des droits de douane et la persistance des prix des services augmentent le risque de stagflation, raison pour laquelle la complaisance est l'ennemi. Nous restons sur la défensive, en privilégiant des durations de spread plus courtes et des émetteurs de meilleure qualité. L'Europe reste notre région de prédilection en raison de ses bilans plus robustes, de son inflation proche de l'objectif et de ses facteurs techniques favorables. Dans l'IG, nous maintenons une duration de spread courte, sous-pondérons l'USD à long terme et augmentons la qualité. Dans le HY, nous utilisons un beta à peu près neutre dans les catégories BB et B, nous évitons la catégorie CCC et nous exploitons le portage idiosyncrasique. Nous prenons des bénéfices sur les titres hybrides d'entreprises européennes après un resserrement brutal, et restons surpondérés sur la dette bancaire subordonnée européenne. Les facteurs techniques des marchés émergents sont constructifs, mais les valorisations tendues plaident en faveur de la sélection plutôt que du beta. En définitive, nous sommes prudents à l'égard des valorisations, constructifs à l'égard des facteurs techniques et patients concernant l'augmentation du risque.