L’intérêt d’investir dans les marchés émergents

Les marchés émergents se caractérisent par une grande dispersion – dans le niveau de développement, le cadre institutionnel, la politique économique, le niveau de dépendance à l’égard des ressources naturelles et la culture politique. Cette hétérogénéité crée un environnement particulièrement propice à une gestion active.

Les approches purement indicielles s’avèrent souvent sous-performantes à long terme, en raison des retenues à la source, de la liquidité limitée ou de l’incapacité à capter les points d’inflexion dans les cycles locaux. La gestion active, quant à elle, permet d’équilibrer de manière ciblée les risques de taux d’intérêt et de change, d’identifier les pays ayant un potentiel de reprise et d’éviter ceux qui sont au seuil d’une crise.

Les investisseurs continuent de sous-pondérer bon nombre d’économies parmi les plus innovantes au monde, ce qui les prive d’une exposition directe à certaines des meilleures entreprises « Value » et « Growth ».

La volatilité, qui a toujours été un point faible des marchés émergents, est aujourd’hui la même que celle des marchés développés, alors que les indicateurs de valorisation montrent que les marchés émergents se négocient encore avec une décote par rapport aux actifs de marchés développés. Nous pensons que l’équilibre risque-récompense s’est considérablement modifié, car la politique commerciale et étrangère des États-Unis signale la fin de l’ère fondée sur des règles. Nous sommes convaincus que les pays engagés dans l’innovation et moins endettés seront les plus à même de bénéficier de ce nouvel ordre mondial.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de vos investissements peut varier à la hausse comme à la baisse. Capital assujetti à un risque. Rien ne garantit que les objectifs d’investissement seront atteints.

Les marchés émergents prennent une part plus importante dans les exportations mondiales, des régions comme l’Asie, l’Amérique latine et le Moyen-Orient créant des chaînes de valeur mondiales dans des secteurs qui étaient auparavant dominés par les États-Unis et l’Europe. Cela se traduit également par un taux tendanciel de croissance du PIB plus élevé dans les marchés émergents, à mesure que les effets multiplicateurs de l’augmentation des échanges commerciaux et de la richesse commencent à se manifester.