En 2021, alors que le monde luttait toujours contre le Covid-19, les catastrophes naturelles sont devenues encore plus évidentes (de même que l’urgence de plus en plus pressante de ne pas dépasser les limites de notre planète fragile). Robeco estime depuis longtemps que la réponse se trouve dans l’investissement durable, et les sujets de discussion dans ce domaine n’ont pas manqué l’année dernière.
Les mises en garde alarmistes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), selon lesquelles il nous reste peu de temps pour limiter le réchauffement climatique conformément à l’Accord de Paris, ont été confortées par de nombreux feux de forêts, inondations et autres catastrophes naturelles durant l’été. La COP26 à Glasgow s’est conclue par des promesses renouvelées de fixer des objectifs zéro carbone et d’augmenter les efforts de décarbonation.
Mais tout cela doit nécessairement être suivi d’actions. Cela nous a conduits à lancer une série de fonds axés sur le climat et la décarbonation, à renforcer nos activités d’engagement pour atteindre les plus gros émetteurs, et à publier une feuille de route complète pour parvenir à la neutralité carbone dans tous nos actifs sous gestion d’ici 2050, conformément aux accords internationaux.
Cependant, il est impossible de lutter contre le réchauffement climatique sans s’attaquer en même temps à la perte de biodiversité. C’est la raison pour laquelle nous avons également redoublé d’efforts dans ce domaine. Les questions sociales ont continué de jouer un rôle essentiel dans l’ensemble de notre programme d’engagement, la pandémie de Covid-19 ayant mis un coup de projecteur sur des sujets tels que les pratiques de travail. Enfin, en tant que pilier central de notre stratégie d’investissement durable, nous avons lancé un nouveau thème autour des droits humains, afin de cibler les entreprises qui mènent leurs activités dans des régions pouvant être jugées conflictuelles.
Une science dure
« Le développement durable n’est pas une croyance : il est devenu une science dure, et le nombre d’études scientifiques et d’articles publiés dans ce domaine ne cesse d’augmenter », indique Victor Verberk, directeur des investissements obligataires et durables chez Robeco, dans l’introduction du rapport. « C’est pourquoi, toute personne travaillant dans le secteur financier et qui souhaite rester au fait des évolutions doit s’informer par elle-même. »
Chez Robeco, la durabilité est une longue histoire, puisque notre approche actuelle repose sur 25 années d’expérience et de connaissances dans ce domaine. Et si beaucoup de choses ont changé au cours de cette période, il est plus que jamais nécessaire que les investisseurs assurent un stewardship responsable et se portent garants des entreprises qu’ils détiennent en portefeuille.
« Un stewardship efficace est essentiel à toute stratégie d’investissement durable crédible, et c’est pourquoi nous continuons de baser notre travail sur les années passées, tout en plaçant un accent toujours plus important sur les mégatendances que nous observons aujourd’hui en matière de durabilité », commente Carola van Lamoen, responsable de l’investissement durable chez Robeco.
« Nous nous concentrons sur des thèmes tels que le changement climatique, la biodiversité et les droits humains depuis de nombreuses années, mais 2021 a été marquée par un redoublement de nos efforts dans ces domaines, compte tenu de l’urgence des défis auxquels nous sommes confrontés en tant que société. »
Analyse en profondeur
Le rapport de 80 pages fournit une analyse approfondie du travail entrepris par Robeco pour faire progresser l’investissement durable dans ses activités, avec l’aide des membres de notre Centre d’expertise en investissement durable, qui travaillent en collaboration étroite avec les équipes d’investissement de Robeco et les membres de toute notre organisation. Nous avons d’ailleurs recruté de nombreux nouveaux collaborateurs au sein de ce centre, notamment des spécialistes en data pour s’attaquer au problème épineux de l’acquisition de données fiables sur les émissions.
Le rapport présente aussi nos réponses au réchauffement climatique et aux questions connexes de la biodiversité, de l’eau et des déchets, ainsi que les partenariats que nous menons. Il évoque le travail réalisé par nos spécialistes de la gouvernance, notamment l’important travail d’engagement mené dans les marchés émergents, et détaille aussi comment Robeco a voté aux assemblées générales en 2021.
Comité de suivi des comportements controversés
De plus, nous expliquons comment nous gérons les exclusions et présentons notre nouveau comité de suivi des comportements controversés, ainsi que d’autres améliorations destinées à ajouter un nouveau niveau d’analyse dans nos évaluations des entreprises potentiellement controversées. Nous abordons également les questions sociales et relatives aux travailleurs, ainsi que l’état de santé global de Robeco. L’année a vu notre encours d’actifs dépasser pour la première fois les 200 milliards d’euros, et les nombreux fonds et capacités nouvellement créés nous permettent d’envisager les années à venir avec confiance.
« 2021 a été une nouvelle année de travail intense pour le Centre d’expertise en investissement durable de Robeco et nos collègues qui sont au cœur de toutes nos approches d’investissement durable », indique Carole van Lamoen. « Je suis fière de toutes nos réalisations, dont beaucoup sont présentées dans ce rapport, et je me réjouis d’avance de poursuivre notre stratégie d’investissement durable en 2022. »