Ce trimestre marque le lancement d'un projet dengagement sur trois ans axé sur les pratiques de travail dans les secteurs de la distribution et de l'hôtellerie, ainsi que sur l'économie « du travail précaire » au sens large, à la suite de la pandémie. Dans le cadre d'une séance de questions-réponses, Laura Bosch répond aux questions sur les raisons qui ont poussé l'équipe à lancer ce programme d'engagement et sur les objectifs qu'il vise.
La pandémie a mis en relief l'importance de l'innovation numérique dans le secteur de la santé, ravivant les dialogues entamés dans un thème d'engagement qui a débuté fin 2019, juste avant que le Covid-19 ne fasse de la santé la priorité numéro un. Anouk in 't Veld explique les progrès qu'elle a constatés et les défis qui restent à relever.
La crise a continué de marquer les assemblées générales annuelles des actionnaires qui ont eu lieu au deuxième trimestre, la plupart d'entre elles s'étant déroulées virtuellement plutôt qu'en personne. Michiel van Esch fait le point sur le thème d'engagement actuel de l'équipe pour une bonne gouvernance, y compris le sujet de la rémunération des conseils d'administration pendant la pandémie.
Améliorer les normes dans le secteur minier
L'impact environnemental de l'exploitation minière est une question qui était déjà d'actualité avant le coronavirus. Les technologies propres entraînent une explosion de la demande de minerais, mais celle-ci peut avoir d'importantes conséquences négatives sur les écosystèmes et les communautés. Dans le cadre de son dialogue avec les entreprises, Cristina Cedillo explique comment le secteur minier adapte ses pratiques pour minimiser ces impacts négatifs.
Le vote reste un élément important dans la boîte à outils dont dispose l'équipe Actionnariat actif. Le pic de la saison des votes par procuration de 2021 touchant à sa fin, Robert Dykstra examine l'importance croissante accordée à l'action climatique lors des assemblées générales des actionnaires. Si la pandémie a fait la une des journaux, la lutte contre le réchauffement climatique et la décarbonation restent une priorité pour les investisseurs.
Enfin, le Code de Gouvernance d'entreprise du Japon a été révisé dans plusieurs domaines clés : renforcement des normes d'indépendance des conseils d'administration, promotion de la diversité et intégration de la durabilité dans le processus décisionnel des entreprises. Carolina Vergroesen met en lumière les réactions à ces changements et ce que cela signifie pour les investisseurs au Japon.
Une ombre d'incertitude
« La pandémie de Covid-19 perdure et continue de faire planer une longue ombre d'incertitude sur ce à quoi ressemblera le monde une fois qu'elle sera terminée », déclare Carola van Lamoen, responsable de l'investissement durable chez Robeco dans l'introduction du rapport.
« La crise a une fois de plus mis en évidence le fait que certains groupes de travailleurs restent vulnérables et ont besoin de droits du travail forts pour garantir leur sécurité et leur bien-être. En outre, la pandémie a souligné l'importance de notre travail d'engagement continu sur l'innovation numérique dans le secteur de la santé. »
« Et comme la pression en faveur de la neutralité carbone est de plus en plus forte, il en va de même pour la demande de minerais précieux nécessaires pour de nombreuses solutions renouvelables. Nous engageons un dialogue auprès de l'industrie minière pour qu'elle adopte des pratiques plus responsables afin que ses activités aient un impact environnemental et social limité. »